Allo!

A l'époque on était fier de cela...un ordinateur qui chante!! Aujourd'hui on en est à se préoccuper des attaques malveillante, on surveille les failles, on installe des antivirus, des pare feu. On a tout un attirail de logiciel antivirus, firewall, anti cookies, anti spam, et le fin du fin :"all in one firewall" et que sais-je encore.

A l'époque on était encore poétique et l'on s'émouvait d'entendre "Daisy Bell".

Voilà l'histoire:

En 1961 un IBM 704 devient le premier ordinateur à chanter. Les laboratoires Bell, qui viennent récemment d'inventer le 'speech synthesis' en font la démonstration et diffuse "Daisy Bell". Les voix furent programmées par John Kelly et Carol Lochbaum, quant aux accompagnements ils furent mis au point par Max Matthews. Daisy Bell  est à l'origine composée en1892  par Harry Dacre, un compositeur apprécié à la fin du 19 ème siècle.

Si il vous semble que vous connaissez cette mélodie c'est peut–être que vous avez vu "2001: Odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick, sortit en 1968. C'est Hall 9000, le super ordinateur intelligent qui, durant sa désactivation perd la tête et commence à chanter Daisy. Dans le film la raison pour laquelle il chante précisément cette chanson est parce que c'est la première chose qu'il avait apprise lors de sa programmation. En réalité l'auteur de l'histoire dont est tirée de film, Arthur C. Clarke avait été fasciné par la démonstration de 1961 des laboratoires Bell.

Parlant de guide, le guide Michelin ou même l'imaginaire guide Conti ont l'avantage de ne pas parler!! Je me trouvais la semaine dernière à Paris. Lorsque je visite une ville, j'aime prendre le métro d'un terminus à l'autre pour voir ce qu'il se passe à chaque extrémité. A Paris je ne l'avais jamais vraiment fait. Voilà qui est réparé. Si il y dix ans de cela j'avais entrepris de visité la Défense, cette fois je me décidais pour le château de Vincennes. Avec dix ans d'écart certes mais finalement faite: la ligne 1 du métro de Paris.

Me voilà donc au château de Vincennes. Ma première surprise fut de me trouver face à un château fort, avec un donjon colossal. Intriguée par cette découverte (oui, c'est pitoyable, mais pour moi Vincennes était un château 17 ème sans importance) je décidais de suivre la visite guidée. Ce fut fort intéressant. Mais qui dit visite guidée, dit guide et qui dit guide, lorsque c'est un homme dit, bien évidemment blagues foireuses ou flirt à deux balles. Cette règle là n'a pas d'exception et reste à ce jour toujours la seule règle internationalement appliquée à la lettre, nous nous retrouvons avec un exemple très complet. Guido le rigolo, allie humour de bidasse et flirt d'alcoolique. Je vous passe donc, entre autre sur la blague sur Charles V qui c'est fait fabriqué une belle cloche. J'imagine que vous pouvez vous-même trouver la suite sans problème. Côté blague, donc grand classique du guide la blague de guide! Mais pour le flirt, celui là avait une botte secrète. J'aurais préférée qu'elle le reste d'ailleurs. En début de visite, il nous avait laissé sur notre fin, pour mieux y revenir en ne nous avouant pas la petite phrase que Charles V déclamait à sa bourgeoise Jeanne de Bourbon pour la faire chavirer. A la fin de la visite alors que nous avions tous oublié la bonne Anne de Bourbon, Guido le rigolo nous rappelle qu'il doit nous toujours nous dévoiler le secret de Charles. Ne voyez vous que notre Guido se met à genoux, me prends la main et dit "tu es ma lumière et le soleil de mon royaume". Je ne pu m'empêcher de pouffer. Guido ne rigola plus quand au lieu de me voir rougir d'embarras il m'entendit rire de bonne foie!

(le beau Charles!)

J'aime la France. Ah oui, je suis peut-être un peu chauvine, mais plus j'y pense, plus je voyage plus je me dis que je suis née dans un pays formidable. Je ne fais pas l'apologie de l'histoire ou de la politique. Je fais là une l'apologie géo-gastronomique.

Du Nord au Sud en France la variété des paysages et des spécialités culinaires est  incomparable. De l'océan à la méditerranée, des petites maisons blanches et bleues de Bretagne, aux immeubles bourgeois de la promenade des anglais on peut déguster des homards, du foie gras, des pieds de cochons, de la caillette, des nougats, des calissons, de la socca etc.  C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Michelin commença  à éditer ses guides. Si on y réfléchit bien c'est une idée de génie et d'une logique implacable

Imaginons maintenant que nos voisins allemands aient eu la même idée. Il est vrai qu'il est dur de ce faire une idée de ce à quoi pourrait ressembler leur guide. Pour le nom, en regard de la marque allemande de pneu, Continental je propose: Le "guide Conti" ça sonne un peu moins bien mais tout de même, c'est assez avenant. Surtout si on le prononce en entier "le guide continental" c'est pas mal. Pour ce qui est du contenu, là, sans vouloir être méchante, je pense qu'il aura un peu moins de pages...C'est vrai qu'on peut toujours faire un inventaire des meilleures Kohlroulade , des meilleures Spätzle, et des meilleurs Maultacshen du pays...Ça reste tout de même un peu léger. Je veux dire dans le sens de peu de contenu, la cuisine allemande n'a rien de légère. Il faut bien les nourrir ces grands gaillards descendus du nord!!!